25 septembre 2020

Vacances romaines (Roman Holiday) de William Wyler - 1953

Rome est belle, Audrey Hepburn est belle, Gregory Peck est beau : Roman Holiday est beau. On pourrait franchement s'arrêter là dans le commentaire de cette bluette hollywoodienne, qui fera battre le cœur des midinettes de moins de 16 ans qui croient au prince charmant, mais qui ne comblera que peu le cerveau du vieux loup de mer au cœur sec que je suis (dis-je en tirant sur ma pipe d'organdi). On reste dans la superficialité totale, donc, mais tant pis : le spectacle est éminemment glamour, et on est en droit de ne pas en demander... [Lire la suite]
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16 octobre 2019

Comment voler un million de dollars (How to Steal a Million) de William Wyler - 1966

On a parfois envie, hein, de regarder un bon vieux machin avec Audrey Hepburn en robes filmée dans toute sa fraîcheur et toutes leurs couleurs dans un scénario bon enfant et rieur. Eh bien boum j'ai ce qu'il vous faut pour vos soirées nostalgiques, le film à placer entre un Dumont et un Desplechin, le truc qui vous fera oublier la misère du monde : How to Steal a Million est un délicieux moment de retour en enfance, un de ces films pas super intelligents mais malins comme un singe qui vous donne pour pas un rond du bonheur pour la... [Lire la suite]
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13 mai 2016

Far West (Hell's Heroes) (1930) de William Wyler

Onze ans après une version signée Ford (disparue) et dix-huit ans avant une version signée Ford (with John Wayne as one of the three Godfathers), Wyler nous livre sa propre version de la chose : un hold-up, une échappée dans le désert et, au milieu de nulle part, un bébé tombe dans les bras de nos trois cow-boys - d'une situation comique (Trois hommes et un couffin - je l'avais déjà cité à propos du Ford, me renouvelle pas...), on passe cependant rapidement à une vision tragique ; après une tempête de sable, les trois hommes... [Lire la suite]
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11 avril 2016

L'Insoumise (Jezebel) (1938) de William Wyler

C'est à une parabole dans les règles de l'art que l'ami Wyler nous convie avec la petite Bette figurant l'archétype de l'égoïste capricieuse avant de devenir celle qui se sacrifie magnifiquement par amour. Une sorte de rédemption si vous voulez. En sparring-partner, on retrouve le gars Henry Fonda habitué au rôle de type super trop gentil. Pestiféré en début du film à cause de Bette (elle décide de porter une robe rouge à un bal où les robes blanches, un peu comme à Wimbledon, sont de mises : c'est particulièrement stupide, digne... [Lire la suite]
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11 mars 2016

La Vipère (The little Foxes) (1941) de William Wyler

Traduire "les petits renards" (bibliques) par la Vipère peut sembler un tantinet déplacé au demeurant. Et pourtant, il s'agit bien là d'un des films les plus vénéneux de l'ami Wyler avec la gâte Bette Davis en éternelle salope (un rôle taillé sur mesure - le regard de Bette Davis quand, en haut d'un escalier, elle se retourne pour mépriser le monde reste inimitable) et en prime le gars Dan Duryea non pas en mafaiteur crétin mais en fils à papa crétin : les deux ont la gueule de l'emploi et s'insèrent parfaitement dans cette jolie... [Lire la suite]
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02 mars 2016

Ils étaient trois (These three) (1936) de William Wyler

Première version de The Children's Hour (qui mit colère mon camarade) où Wyler fait l'impasse totale sur le thème du lesbianisme : les deux co-directrices de l'école (Merle Oberon et son regard troublant, Miriam Hopkins et sa chevelure de feu) vont se retrouver accusées par une de leurs élèves (la tête à claque Bonita Granville... qui joue ce soir contre Marseille) d'entretenir une liaison avec le grand (il peine à passer sous les portes tout au long du film) Joel McCrea (on se demande de quoi je me mêle, Bonita). La première... [Lire la suite]
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23 septembre 2014

Les grands Espaces (The big Country) (1958) de William Wyler

Et si The big Country était le chef-d’oeuvre de Wyler ? Vous allez me dire que je vais peut-être un peu vite en besogne, que j’ai été un peu trop influencé par la sublime restauration de cette pellicule d’une beauté abyssale, que je me suis laissé avoir par le charme de Gregory Peck (l’homme que j’aurais épousé si le mariage gay existait à l’époque et si j’étais gay) et celui de Jean Simmons (trop rare, la Jean, avec sa frimousse à la Hepburn mais avec en plus un regard plein d’émotion), bref, que je m’emporte. Ben... [Lire la suite]
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21 septembre 2014

Les plus belles Années de notre Vie (The best Years of our Lives) (1946) de William Wyler

C'est ce que l'on appelle généralement un classique, une fresque de la vie quotidienne de trois heures toute en émotion contenue, en blessures et en timide espoir. Le contexte est simple : trois anciens soldats reviennent back home à la fin de la guerre ; le sergent Fredric March est le plus âgé : il doit retrouver femme et enfants ainsi que son petit boulot à la banque ; il paraît sain, le gars, quoique un peu porté sur l'alcool - pourra-t-il vraiment rentrer à nouveau, se demande-t-on, dans les cases conjugales et professionnelles... [Lire la suite]
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26 juin 2013

L'Obsédé (The Collector) (1965) de William Wyler

"You could fall in love with me if you tried. I've done everything I could to make it easy. You just won't try." Ah cette maudite timidité qui fait qu’il est parfois plus simple de kidnapper la personne qu’on aime plutôt que d’oser l’inviter à danser un slow… Mais cette mesure extrême ne demeure tout de même pas conseillée. Ou avec modération. Terence Stamp est ce parfait kidnappeur avec son regard bleu laser qui fout les boules et son air juvénile éternel ; il est tombé raide dingue de cette bien belle rousse (Samantha Eggar,... [Lire la suite]
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15 avril 2013

Le Cavalier du Désert (The Westerner) de William Wyler - 1940

30 ans avant John Huston, Wyler s'intéressait déjà au folklorique juge Roy Bean, et comme lui il choisissait plutôt l'axe de la comédie pour tracer ses faits et gestes. Mais si The Westerner prend bien le temps de nous amuser avec les jugements à l'emporte pièce du gars, avec sa passion absurde pour Lily Langtry la comédienne fatale, avec son passé peu reluisant qui épouse celui de la conquête de l'Ouest et du Rêve américain, il s'intéresse avant tout à ce cow-boy errant et romantique campé par le glamourissime Gary Cooper. Celui-ci... [Lire la suite]
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