09 novembre 2022

Genuine (Genuine, die Tragödie eines seltsamen Hauses) de Robert Wiene - 1920

Films d'Halloween chapitre 1. On commence par les frissons de jadis et de naguère avec ce film de sorcière des années 20, réalisé par le toujours visionnaire et intrépide Robert Wiene. A cette époque, on n'était pas encore tout à fait au taquet au niveau des mouvements de grue alambiqués et des travellings compliqués ; voici donc une succession de plans fixes "comme au théâtre", barrant l'édifiante histoire de Genuine, princesse plus ou moins arabe qui va faire de la domination des homme son fond de commerce. Vamp plus que vampire,... [Lire la suite]
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19 janvier 2018

Le Cabinet du docteur Caligari (Das Cabinet des Dr. Caligari) de Robert Wiene - 1920

S'il fallait un film pour exprimer ce qu'est l'expressionnisme, Le Cabinet du docteur Caligari serait celui-là. Voici le chef-d'oeuvre de cette époque, celui qui a poussé le plus loin possible les expérimentations sur le genre, qui a su prendre tous les risques pour en exprimer la quintessence. D'une troublante beauté, le film est pourtant âpre, torturé, complètement déconnecté du réel et de ce que le cinéma proposait à l'époque. Chaque micro-détail, depuis le jeu hyper expressif des acteurs jusqu'aux décors tout en fenêtres... [Lire la suite]
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13 février 2011

Le Chevalier à la Rose (Der Rosenkavalier) de Robert Wiene - 1925

Grosse entreprise pour le gars Robert Wiene que cet "hénaurme" film en costumes qui brasse plein de trames en même temps, alterne comédie et mélodrame, et se doit en plus d'épouser la musique de Richard Strauss spécialement adaptée à lui. Le tout dans des décors gigantesques et avec 200000 figurants. Le fait est que Wiene n'est pas franchement à la hauteur du projet au niveau de l'invention : le film est désespérément plat du point de vue de la mise en scène, avec ces cadres frontaux fonctionnels, cette artificialité des... [Lire la suite]
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23 mai 2008

Les Mains d'Orlac (Orlacs Hände) (1924) de Robert Wiene

Classique de l'Expressionnisme allemand, Les Mains d'Orlac fait la part belle au personnage qui s'évanouit dans un souffle (la femme d'Orlac qui tombe au moindre courant d'air et passe sa vie sinon avec un regard éberlué) et à celui qui est horrifié par lui-même : Orlac, pianiste virtuose, est victime d'un accident de train; ses mains sont comme perdues. Mais l'ingénieux docteur décide de lui greffer les mains d'un assassin qui vient tout juste d'être condamné à mort (un peu comme si on greffait le foie de Gainsbourg à un buveur... [Lire la suite]
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