09 novembre 2022

Mademoiselle Ogin (Ogin-sama) (1962) de Kinuyo Tanaka

Ah mais quelle petite merveille, again, comme dirait mon gars Gols, que ce dernier film de Kinuyo Tanaka... en tant que réalisatrice... Nous terminons cette mini-odyssée de six films (presque vus dans l'ordre, tiens, c'est pas si courant) avec cette petite perle mélodramatique de cette immense réalisatrice-actrice nippone. Rendons hommage tout d'abord à la beauté rutilante, chatoyante, mirobolante de cette version rénovée en 2021 qui rend particulièrement justice aux couleurs chaudes, en particulier ce bleu-nuit profond... Ensuite... [Lire la suite]
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25 février 2022

La Nuit des Femmes (Onna bakari no yoru) (1961) de Kinuyo Tanaka

Cinq ans après Hiroshi Shimizu (Pourquoi sont-elles devenues ainsi ?), Kinuyo Tabaka réalise à son tour un film sur ces "camps" d'ex prostituées (il s'agit donc plus de "femmes de la nuit" que de l'inverse... passons) que l'on tente de réinsérer dans la société. Un film de femmes entre elles puisque ces centres sont gérés par des femmes pour des femmes. Kinuyo Tanaka décide de se focaliser (après un petit tour sur la complicité qui unit ses femmes dans ces centres) sur l'une d'elles en particulier, Fumiko, interprétée par Hisako... [Lire la suite]
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21 février 2022

Maternité éternelle (Chibusa yo eien nare) (1955) de Kinuyo Tanaka

Considéré comme l'un des summums de l’œuvre de Tanaka (six films comme réalisatrice mais pas de la daube), Maternité eternelle, pour peu que vous ayez encore un cœur et un poil d'émotion à vendre, vous laissera sur le carreau. Non pas que l'on soit dans le mélodrame qui vous essore à mort en appuyant sur tous les effets, mais il y a suffisamment de petits drames intimes minutieusement mise en scène ici pour que vous y laissiez vos dernières larmes. L'histoire, puisqu'il faut en passer par là, n'est pas d'une complexité absolue :... [Lire la suite]
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26 août 2021

La Princesse errante (Ruten no ôhi) (1960) de Kinuyo Tanaka

On retrouve notre chère actrice Kinuyo Tanaka aux commandes de cette œuvre, une des six qu'elle nous a laissée. Une œuvre à la fois très romanesque (une princesse nippone quitte sa famille pour partir épouser le frère, chinois, de l'empereur du Mandchoukouo (oh, ne me dites pas que vous n'avez jamais entendu parler du Mandchoukouo - oui, cela se confond avec l'histoire de la Mandchourie, si cela peut vous rassurer) mais qui, lors d'une majeure partie du film, se déroule dans une atmosphère pour le moins apaisée et... [Lire la suite]
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07 mars 2016

La Lune s'est levée (Tsuki wa noborinu) (1955) de Kinuyo Tanaka

Second film de Kinuyo Tanaka sur un scénar d'Ozu et de Ryôsuke Saitô qui est un poil en deça, à mes yeux, que son premier film : il s'agit ici de trois soeurs célibataires (la benjamine Mie Kitahara as Setsuko, la cadette Yôko Sugi as Ayako et l'aînée Hisakao Yamane as Chizu) en quête de mari, même si la timidité l'emporte sur le sens de l'initiative ; heureusement Setsuko (la plus vivante et l'actrice qui porte le film aussi bien dans les scènes de comédie, dans la première partie, que dans les séquences "émotion" sur la fin) va... [Lire la suite]
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06 mars 2016

Lettre d'Amour (Koibumi) (1953) de Kinuyo Tanaka

Kinuyo Tanak est la première femme cinéaste nippone. Il s'agit de son tout premier film. Et il est, je pèse mes mots, absolument extraordinaire. Des retrouvailles amoureuses avec un suspense à la Hitchcock (je m'emballe, mais il y a en tout cas des gros plans (sur les mains en particulier) dignes du maître), des séquences fortes sublimement découpées (je ne vais pas vous faire un cours de grammaire cinématographique mais Tanaka a l'art de changer d'angle, dans un timing parfait avec les paroles et les émotions des personnages),... [Lire la suite]
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