
Voilà ce qu'on peut appeler du courage. Happiness prouve que s'ils le voulaient, les cinéastes américains indépendants pourraient avoir un vrai pouvoir de subversion, ce que ne semblent pas avoir compris les faux provocateurs qui défilent béatement sur les podiums de Sundance. Solondz frappe fort, très fort, dans ce portrait pluriel de toutes les déchéances, les pauvretés et perversions sexuelles dans lesquelles baigne la middle-class yankee : obsession maladive, pédophilie, puberté douloureuse, oubli des sentiments, rêves de viol,...
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