
Michael Snow est mort hier, il fallait bien lui rendre hommage sur ce site, malgré qu'on en ait. Pourquoi pas avec ce classique du cinéma expérimental, vu jadis au festival de Clermont-Ferrand, et qui m'avait laissé un souvenir à la fois terrifié et fasciné ? Douleur intacte aujourd'hui, je vous l'affirme : la vision de ces 45 minutes est éprouvante, on ne va pas se le cacher. Il faut dire que Snow ne fait rien pour se faire aimer : le film est constitué d'un seul très long plan, montrant un appartement vide ; La caméra, très...
[Lire la suite]