
Ahah, vous pensiez qu'il nous échapperait ce Grand Prix du Festival de Cannes en 1946 ? Pensez-vous ! Si on est délicieusement surpris par la qualité de la copie rénovée, on reste un peu suspicieux, au départ, quant à la qualité intrinsèque de ce film : ouarf, un pensum pesant suédois d'après-guerre ? Eh bien que nenni, dès le départ, avec cette caméra qui virevolte dans les airs pour suivre la colère d'un pater familias autoritaire face à des enfants un peu plus désinvoltes, on sent qu'on ne va pas s'ennuyer. Le ton est...
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