
Le cinéma japonais est franchement le seul à oser des trucs comme Love Exposure. Il y faut une part de folie, d'auto-dérision, de sincérité, d'amour pour le trans-genre, qui n'appartient qu'à cette filmographie. Après les délires de Miike ou de Wakamatsu, Sion parvient à arriver à leur niveau en livrant un film-somme, quatre heures de temps pour traverser tout un état du Japon contemporain à travers ses grandes obsessions et ses grands motifs. Tous les adjectifs sont bons pour qualifier la chose, parce que Sion refuse, à chaque...
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