
On se retrouve devant Tag exactement comme devant tous les Sono Sion : entre consternation et admiration, entre fou-rire et gêne, entre hébétude et fascination. C'est le grand truc de son cinéma : jouer avec les limites, aller titiller le bon goût, créer de la poésie avec du cradingue, du kitsch, du gore. On est bien servi, merci, avec ce film qui pourrait constituer finalement l'archétype de son œuvre, tour à tour, voire simultanément, ridicule, moche, sanglant, romantique, profond et touchant. Bon, on sent bien cela dit que c'est...
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