
Ce bon vieux Herman Melville doit quand même plus ou moins se retourner dans sa tombe au vu de cet essai poétique autour de son chef-d'oeuvre : Moby Dick est le livre le plus ample du monde, le plus profond, le plus puissant, et Philippe Ramos décide d'en faire une petite ritournelle cheap absolument pas à la hauteur.
En fait, c'est le projet lui-même qui est flou, et on se demande bien ce que Ramos a voulu faire. S'il a voulu rendre hommage au roman, en racontant la vie fantasmée d'Achab, c'est raté : le film est minuscule,...
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