29 décembre 2022

Decision to Leave (Heeojil gyeolsim) de Park Chan-wook - 2022

Toujours la même impression (partagée par mon collègue, ce me semble) avec Park Chan-Wook : c'est brillant, spectaculaire, impressionnant, inventif, élégant et sophistiqué... mais c'est creux. Il y a franchement une idée par plan dans ce film, qui a d'ailleurs abusé le gentil jury de Vincent Lindon à Cannes qui lui a accordé le prix de la mise en scène, et on ne cesse de s'ébaubir au festival formel. Caméras placées en des endroits inattendus, variations d'échelles de plans virevoltantes, changement de point de vue à l'intérieur du... [Lire la suite]
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15 mai 2019

Mademoiselle (Ah-ga-ssi) (2016) de Park Chan-Wook

C'est avec un certain plaisir que l'on retrouve cette année un cinéma coréen en bonne forme (avec ses qualités et ses défauts, of course, mais surtout ses particularismes). Après le film de zombies ferroviaires, le thriller foireux et déjanté, voici donc le film de servante tortine. Disons-le d'entrée de jeu : si on apprécie que Park Chan-Wook se soit assagi dans le gore (il ne peut malgré tout s'empêcher, sur la fin, une délicate scène de coupage de doigts au massicot qui n'apporte d'ailleurs absolument rien à son récit), il est... [Lire la suite]
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17 juin 2013

Stoker (2013) de Park Chan-Wook

Park Chan-Wook m’avait laissé sur une mauvaise impression (le plus que limite Lady Vengeance) et, comme une bonne partie de son casting, quasiment pour mort en tant que spectateur éventuel de ses prochaines œuvres. J’ai cédé une première fois avec Thirst, une seconde avec Stoker, mea culpa. Ce Stoker est esthétiquement aussi lisse qu’une lame de couteau de cuisine, scénaristiquement aussi improbable qu’une buche farcie aux marrons ou qu’une dinde farcie de crème glacée. Passons d’abord brièvement sur les personnages : on a... [Lire la suite]
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11 décembre 2009

Thirst, ceci est mon sang (Bakjwi) (2009) de Park Chan-wook

Après le très indigeste Lady Vengeance, j'avoue que j'attendais plus grand-chose du gars Park. Ce qu'il y a finalement de plus surprenant dans Thirst, c'est que le film arrive auréolé du Prix du Jury à Cannes, alors que franchement, dans le fond, il s'agit vraiment d'un petit vin de soif. Une sempiternelle histoire de vampire avec cette fois-ci dans le rôle titre, un prêtre (Song Kang-ho, le Droopy coréen) qui, après avoir voulu testé un vaccin, devient "immortel"; c'est plutôt assez ironique, à tout prendre, d'autant... [Lire la suite]
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