
Voilà du vrai bon cinéma, trouble, douloureux, sensible, mélancolique, et qui n'oublie pas pour autant la mise en scène. Je suis toujours très sensible aux films "à la première personne", où on sent, par-delà le travail d'équipe et l'énorme entreprise qu'est la construction d'un film, la toute petite voix d'un seul homme : Nolot est cet homme-là, et La Chatte à deux Têtes un intimissime auto-portrait en cinéaste effrayé qui bouleverse avec grandeur.
Le dispositif est rigoureux : le film est une plongée en apnée au sein...
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