
Un brillant exercice de style cinématographique, voilà ce que propose sans complexe le jeune Gustav Möller pour son premier film, véritable déclaration d'amour aux possibilités du 7ème art. Il est rare de voir un débutant prêter ainsi allégeance à son art, la plupart s'appliquant plutôt à en dynamiter les codes. The Guilty joue avec les possibilités de la mise en scène, ne démord pas de son principe minimaliste, et remporte haut la main son pari, racontant en plus toute une partie de la théorie du cinéma comme art de la suggestion....
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