
Unique film de l'écrivain, dans lequel il faut reconnaître un goût certain pour la stylisation : représenté sur une scène du théâtre Nô, en noir et blanc, muet, avec pour seul accompagnement la sublime musique de Tristan und Isolde de Wagner, Yûkoku est à déconseiller aux âmes sensibles malgré l'extrême sérénité qui se dégage de ces quelques 30 minutes somptueuses. Mishima, en quelques rouleaux, décrit le contexte : après un coup d'Etat manqué, un lieutenant décide de se donner la mort aux côtés de sa femme. Découpé en quatre...
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