MAMET David

Des fans de Mamet lisent ce blog. Eh bien on risque de les perdre. Engrenages de l'ami Mamet semble concentrer tous les défauts de ce scénariste malin en apparence mais très lourdingue sous la surface, à ce metteur en scène affreusement pauvre qui pourrait faire, sans que cela le gène outre-mesure, tout un film avec de simples champs/contre-champs. Il s'agit donc ici d'arnaqueurs... D'arnaqueurs qui initient une psy renommée, tout en l'arnaquant Tout est dit ? Tout est spoilé ? Dame que non, puisque de toute façon, à moins d'avoir... [Lire la suite]

Je sais que certains lecteurs assidus de Shangols sont particulièrement amoureux de ce film, et je m'excuse par avance si mon admiration ne rejoint pas la leur. On passe un moment assez sympathique devant ce film vieille école, élégant et intéressant, mais force est de constater que Mamet n'a pas le talent des modèles qu'il vise, et qu'il est même curieusement atteint, à mi-parcours, d'une sorte de soif de casser ses jouets qui gâche à peu près toute la première moitié. Difficile, quand on fait dans le scénario retors à tiroirs,... [Lire la suite]

Prenez une vieille souche bien rude, vous obtiendrez la matière première de ce film de David Mamet, tant vanté par nos commentateurs assidus récemment. Heist est effectivement un produit artisanal fait à la main et à la sueur du front de son auteur, un de ces trucs qu'on vend sur les marchés bio et qui ne doit rien à l'industrialisation. C'est vraiment respectable de voir ainsi des cinéastes retrouver les gestes des anciens, polir patiemment leur ouvrage quand d'autres envoient des bazars formatés et froids. Bref : voilà notre... [Lire la suite]

Il est finalement bien dommage que Mamet éprouve le besoin de "scénariser" à l'excès la manipulation de cet inspecteur, Boby Gold (Joe Mantegna, tout à fait convaincant - ici...), par une organisation juive de l'ombre; pourquoi, en plus, vouloir absolument "achever son spectateur" avec un dernier petit twist, dont il a le secret (...), terriblement tiré par les cheveux ? Dommage parce que toute la première partie, dans cet univers policier un peu cradingue à la Wire (forcément, il s'agit également de la ville... [Lire la suite]