MAILER Norman

Moi, Norman Mailer, grand génie, égal de Bunuel et de Fellini, moi écrivain et cinéaste par essence, moi homme à femmes, moi gouailleur, moi baragouineur, moi, moi, moi... On peut prendre la chose par deux bouts : dire tout simplement, après avoir évoqué il y a peu les meilleurs films des années 70, que l'on est là face à un des pires, un truc bordélique, foutraque, un soi-disant remake de Belle de Jour où les femmes et les hommes inverseraient leur rôle, mais qui serait surtout l'occase de peloter, pour Mailer et d'autres acteurs,... [Lire la suite]

Alors là, oui, bon sang, la dernière ligne droite pour cette odyssée Criterion s'annonce chaude (je vous garde sous la main des pépites...). En attendant, revoici Norman Mailer : le premier film que j'avais vu du type était de la merde, celui-ci est exactement dans la même lignée. Mailer et deux de ses potes jouent aux gangsters retranchés dans un appart : ils picolent, s'invectivent, éructent (surtout Mailer qui aime à faire le très gros lourd, l'ours, le bourrin), se vannent, se cherchent, disent de la merde. Pas de scénario, pas de... [Lire la suite]

Je ne suis pas un fervent adepte de la "cancel culture" ricaine visant à interdire certaines œuvres - un mouvement qui viserait justement récemment celles du gars Mailer. Chacun doit être libre de etc etc... seulement voilà, à la vue (laborieuse) de ce Beyond the Law, je me dis que si la chose venait par exemple à brûler ou à disparaître, l'humanité ne s'en porterait pas plus mal pour ne pas dire n'y verrait que du feu... Quelle idée que celle de jouer aux flics humiliant à l'envi, tabassant, avilissant, méprisant chaque prétendu... [Lire la suite]