
Une quarantenaire retourne pour quelques jours dans son adolescence, pour arriver à accepter la mort de ses parents et la beauté de son couple. Non, ce n'est pas un inédit de Bergman, ça aurait été trop beau : il aurait fait de ce sujet parfait une tragédie intime parfaite et bouleversante, murmurée, douloureuse et funèbre. Mais c'est un film de Noémie Lvovsky, cinéaste qui aime de plus en plus la légèreté aux dépends de sa mélancolie amère de jadis. Résultat : le film fait dans le superficiel, le gentil, le rigolo, et passe du coup...
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