
Accio est fasciste, maladroit avec les filles et bagarreur ; Manrico est communiste, beau comme un coeur et intelligent ; les deux sont frères. Voilà l'enjeu de ce petit film italien modeste et bien enlevé, qui fait de la politique en partant de la base, le militantisme ordinaire, le combat populaire, l'engagement lambda. Si dans un premier temps le film déçoit par trop de manichéisme (le fasciste est une teigne décérébrée, le communiste un romantique aux idéaux purs), il rattrappe doucement le morceau dans la deuxième partie :...
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