
Hommage au bon vieux bougon que fut Lanzmann avec la revision douloureuse de ce film incontournable, véritable pierre blanche dans l'histoire de l'évocation de l'holocauste et dans l'histoire du cinéma documentaire tout court. N'y allons pas par quatre chemins : Shoah est nécessaire. On le sait : Lanzmann y traque jusqu'à la démence (le tournage a pris 12 ans, le film fait plus de 9 heures) les détails de l'extermination de masse des Juifs à Auschwitz, à Treblinka, les mécanismes de la violence, qui, combinés à une organisation...
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