
S'il est bien un compère qu'on puisse qualifier de torve, c'est Harmony Korine, qui n'a décidément d'harmonieux que son prénom. Avec ce premier long métrage hallucinant, il prouve déjà son ancrage à deux pieds dans le surréalisme trash, dans le punk freak et dans le morbido-farcesque le plus pur. Description d'un quartier, dévasté par une tornade, mais avant tout description d'une mentalité, d'un univers intérieur, celui de son créateur, le film pourrait se rapprocher de quelques autres grands essais hallucinés, Eraserhead ou...
[Lire la suite]