13 juillet 2013

Spring Breakers (2013) de Harmony Korine

Chic et choc, tics et toc ? Entre les deux mon coeur balance et j'avoue que le dernier battement aurait tendance à s'arrêter sur la seconde proposition. Korine, on le sait, a l'habitude de faire des films torves sur des gens torves. Là, il choisit le thème très M6 ou MTV du Spring Break avec des donzelles alléchantes filmées de façon léchée - et je pèse mes mots. Va-t-il nous servir un long clip de jeunes filles en fleur arrosées de bière en n'hésitant point, au passage, à booster l'affaire avec quelques gros calibres ? On craint... [Lire la suite]
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23 avril 2013

Gummo d'Harmony Korine - 1997

S'il est bien un compère qu'on puisse qualifier de torve, c'est Harmony Korine, qui n'a décidément d'harmonieux que son prénom. Avec ce premier long métrage hallucinant, il prouve déjà son ancrage à deux pieds dans le surréalisme trash, dans le punk freak et dans le morbido-farcesque le plus pur. Description d'un quartier, dévasté par une tornade, mais avant tout description d'une mentalité, d'un univers intérieur, celui de son créateur, le film pourrait se rapprocher de quelques autres grands essais hallucinés, Eraserhead ou... [Lire la suite]
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24 septembre 2008

Mister Lonely (2007) d'Harmony Korine

Nouvel ovni d'Harmony Korine qui orchestre la rencontre entre Marylin Monroe et Michael Jackson. Après quelques envolées et une pincée d'humour, le film retombe tout de même bien à plat - l'histoire parallèle, mettant en scène des soeurs, étant une sorte de parabole/mise en abîme? On peut presque se le demander... Michael, enfin son sosie, danse super bien comme le vrai mais connaît méchamment la loooooose à Paris. Il imite MJ aussi bien qu'Alain Chabat Spiderman, et, à défaut de savoir chanter, il se trémousse de manière vraiment... [Lire la suite]
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15 avril 2008

Julien Donkey-Boy de Harmony Korine - 1999

Julien Donkey-Boy pourrait être le fils déviant de Lars Von Trier et de Jonathan Caouette. Du premier, il a l'espèce de "rire de l'idiot", humour à froid et hyper-particulier qui permet de sourire aux horreurs de ce monde ; du second, il a la radicalité formelle, une mise en scène dans l'urgence, un aspect écorché vif qui se retrouve dans ce filmage désordonné et volontairement embrouillé. Mais il est aussi de la même famille que Cassavetes (décryptage d'une famille barrée), que Browning (amour pour les freaks) ou que les... [Lire la suite]
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