
Ben oui, on est à une semaine du premier tour ici, et il serait peut-être temps que je sorte du rang des indécis. Poison d'Avril est l'idéal pour ça. Karel y revient sur les élections présidentielles de 2002, qui avait vu le gros borgne révisionniste arriver au second tour face au client d'hôtel à 23000 euros la nuit, bruit et odeur en sus. A travers le portrait au quotidien d'un staff d'une chaîne de télé, il pointe les raisons de cette catastrophe, avec un culot réjouissant.
Certes, le film est tracé parfois à gros traits,...
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