IKEHIRO Kazuo

Toujours un plaisir de retrouver Ikehiro Kazuo à la mise en scène (le vol 6 et 7). Il y a toujours chez lui une "recherche du plan" qui fait plaisir à voir : qu'il s'agisse des plans d'ouverture en pleine nature (Zatoichi traversant un pont immense puis suivi par un cheval (celui de l'homme qu'il a tué) puis suivant ledit cheval : belle façon d'entrer peu à peu dans cet épisode, tout à «l'instinct » - c'est l'esprit ; magnifique luminosité également de la séquence ou Zatoichi et le personnage féminin principal se... [Lire la suite]

Ikehiro réussit la passe de deux (voir le vol. 6) avec cette variation qui commence sur un ton plutôt burlesque (le découpage de mouches au sabre par Zato, l'épisode avec les enfants dont Zato se méfie comme de la peste... à tort, le massage "douloureux" pour la soeur intrigante du clan des bad guys) et se termine dans la violence et une extrême noirceur (mais la musique du générique  - aussi glaçante que celle de L'Armée des Ombres - nous avait laissé supposer le pire) ; entre-temps on aura droit à une fine pincée de... [Lire la suite]

Dès le générique d'ouverture très stylisé, théâtralisé (Zatoichi appelant ses ennemis comme des canards... avec un appeau), on sent qu'Ikehiro veut passer à la vitesse supérieure au niveau de la mise en scène. On sait dorénavant que notre ami Zatoichi, attirant les ennuis comme d'autres la gale, sait, de son côté, comment se tirer des pires situations... Il sera cette fois-ci question de paysans spoliés par un intendant allié à de fourbes yakuzas. Zatoichi, au centre de toutes les accusations autour d'une caisse de pièces d'or... [Lire la suite]