21 mars 2022

Psychose (Psycho) d'Alfred Hitchcock - 1960

Bien, eh ben on continue dans la perfection bouddhique avec ce chef-d'oeuvre impérissable. Psycho est très redevable, à mon avis, aux petits films des Hitchcock Presents : on y retrouve, condensées en 100 minutes, toutes les petites trouvailles formelles disséminées dans les courts-métrages. la passion pour le silence, la méticulosité des gestes, le noir et blanc "télévisé", la voix off de la fin, le plaisir du suspense pour le suspense (la scène du flic est très marrante). Bien sûr, Hitch transcende tout ça pour en faire un film... [Lire la suite]
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15 mars 2022

La Loi du Silence (I confess) d'Alfred Hitchcock - 1952

Il n'y a pas d'humour dans I Confess. Il n'y en a pas non plus dans d'autres Hitch, comme Vertigo, Rebecca ou Psycho. Certes. Mais il y a beaucoup d'idées dans Vertigo, Rebecca ou Psycho. Et il n'y a pas d'idées dans I Confess... ou très peu. Ce film est très plombé, très frileux, comme terrifié par son sujet, avec des pudeurs de jeune fille, des retraits très étranges de la part de THE cinéaste qui se dévoile à travers ses films. Pour autant, c'est un film intéressant, justement parce qu'il est unique dans la carrière de Bouddha, et... [Lire la suite]
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17 mai 2021

Le faux Coupable (The Wrong Man) d'Alfred Hitchcock - 1957

The Wrong Man est un film mal-aimé d'Hitchcock, et le fait est qu'il fait tout pour ne pas se faire aimer. C'est l'histoire habituelle de l'innocent accusé, mais cette fois, on ne rigole plus. Hitch tente pour une fois, d'enlever tout côté spectaculaire à ce qu'il filme. Les faits sont là, froids, cliniques, filmés simplement comme ils sont. La scène centrale, notamment, une longue déambulation entre l'arrestation de Fonda et son emprisonnement, en passant par tous les détails qui font une mise en examen (les empreintes,... [Lire la suite]
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22 février 2021

Agent Secret (Sabotage) d'Alfred Hitchcock - 1936

Sabotage, s'il est parfois bizarrement foutu, est en tout cas un film 100% Hitch. J'irais presque jusqu'à dire que pour quelqu'un qui n'aurait vu aucun film de Bouddha, celui-ci pourrait constituer un excellent point de départ pour comprendre ses idées fixes et son génie. Tout y est : la fascination obsessionnelle pour les objets (ici, une cage à oiseaux, un couteau, une bobine de film qui va exploser) qui, à force d'être filmés en très gros plans, finissent par devenir inquiétants, chargés d'une symbolique presque mystique ; le... [Lire la suite]
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25 novembre 2020

Jeune et Innocent (Young and Innocent) d'Alfred Hitchcock - 1937

Bien que manquant un peu de réelles inventions, Young and Innocent est un joli film de la période anglaise de Bouddha. Ce n'est pas révolutionnaire, il ne fait pas partie des Hitch que je regarde avec des petits bonds de joie et des jappements de plaisir, mais le charme est bien là. Grâce en soit rendue certainement au scénario, qui fait la part belle au glamour et aux personnages : un jeune éphèbe so british, accusé de meurtre et qui prend ça avec un flegme et un humour très élégants, profitant de sa fuite pour se marrer un peu parce... [Lire la suite]
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05 novembre 2020

Pas de Printemps pour Marnie (Marnie) d'Alfred Hitchcock - 1964

Je me demande si Bouddha n'aurait pas eu deux trois soucis avec môman Hichcock dans sa jeunesse : son image de la mère dans plusieurs de ses films fait froid dans le dos. Elle est souvent possessive (Psycho), sans joie (Notorious), voire, comme ici, psychologiquement et physiquement brisée. Encore une fois, donc, Hitch dresse avec Marnie un portrait glacé des rapports psychologiques avec le lien familial et l'enfance. Le film est très sombre, parfois contemplatif, et franchement sans échappatoire. Ce qui empêche Marnie de rentrer... [Lire la suite]
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13 septembre 2020

Le Crime était presque parfait (Dial M for Murder) d'Alfred Hitchcock - 1954

On ne va pas se le cacher : Dial M for Murder n'est pas le meilleur exemple de la mise en scène hitchcockienne. On sent Bouddha embarrassé dans ses problèmes de 3D (le film était en relief à la base) et dans son décor unique. On le sent depuis toujours assez peu inspiré par les scènes dialoguées, et ce film est constitué presque uniquement de ces scènes. Il y a des essais  très curieux de profondeur de champ en utilisant des objets (notamment une lampe de chevet) au premier plan et les acteurs au second plan, essais qui ne... [Lire la suite]
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04 septembre 2020

Le grand Alibi (Stage Fright) d'Alfred Hitchcock - 1950

Après une ou deux parenthèses, je poursuis ma course effrenée vers l'intégrale de Bouddha dans l'ordre chronologique. Et puis quand j'aurai fini, je recommencerais au début, et ce jusqu'à ce que la mort, dans son pâle manteau de froid, emporte mon âme dans les limbes mystérieuses. Stage Fright, donc, qui ne m'avait pas laissé de bons souvenirs à mes 317 premières visions. Tout y est pour faire un grand film d'Hitchcock : quelques trucs techniques réjouissants (une transparence pourrie qui permet de faire le point sur Dietrich au... [Lire la suite]
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21 juin 2020

Mais qui a tué Harry ? (The Trouble with Harry) d'Alfred Hitchcock - 1956

Un petit Hitchcock pour célébrer le 100ème texte de ce blog indispensable, ça me semble s'imposer. Quand je dis "petit Hitchcock", je ne crois pas si bien dire, puisque The Trouble with Harry est un petit Hitchcock. Et comme tous les petites oeuvres des génies, il est plein de douceur, d'humour, de modestie et de minuscules trésors. C'est une récréation, ça va de soi, et il ne viendrait à personne l'idée de le comparer avec les grands films de Bouddha. Et c'est justement dans ce sens qu'il est précieux. Pour une fois, Hitch s'essaye... [Lire la suite]
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12 juin 2020

Les Amants du Capricorne (Under Capricorn) d'Alfred Hitchcock - 1949

On a beau dire, Hitch est quand même le metteur en scène le plus raffiné du monde. La mise en scène de Under Capricorn est peu visible, on n'est pas dans l'esbrouffe à tout crin des grands films-jeux de Bouddha. Et pourtant, elle est d'une élégance incroyable. Tout en mouvements fluides, en plans-séquences longuissimes, en flottements suaves et subtils, la caméra semble en totale harmonie avec le décor, avec la musique, avec le rythme des dialogues... et surtout avec Bergman, au-delà de toute éloge. Ayant tiré les leçons de Rope,... [Lire la suite]
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