07 mai 2020

Henry Fool (1997) de Hal Hartley

Il est de bon ton de dire que cette œuvre serait la dernière réussite de Hal. C’est pas faux. Une histoire qui se tient, des dialogues qui glissent, un petit humour à froid, des individus à la marge, une certaine dévotion envers la littérature…  il y a indéniablement ici ce qui a fait la "gloire" du sieur même si je dois bien reconnaître que mon plaisir à revoir une œuvre de ce cher Hal s'est un peu émoussé... Mais allez, tentons d’être un peu positif. On se croirait presque ici dans un film de Pasolini ( !) bien que... [Lire la suite]
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06 mai 2020

No Such Thing (2001) de Hal Hartley

La Zoetrope produit Hartley et... ça ne suffit pas pour faire décoller ce triste film d'Hal. Il était une fois un monstre dans une île perdue islandaise. Il était une deuxième fois la petite Sarah Polley qui partit à la recherche de son fiancé déchiqueté par le monstre. Elle prend l'avion, se crashe, est la seule survivante - ça n'apporte absolument rien au récit mais on laisse encore le bénéfice du doute à notre cher Hal. Sarah parvient à se rendre finalement sur l'île : elle s'entend assez bien avec ce monstre misanthrope, en... [Lire la suite]
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17 avril 2020

Kid (1984) de Hal Hartley

Premier court de notre gars Hal qui ne respire déjà pas beaucoup la joie : un type, Ned (ou Henry ? Qu’importe - Deux prénoms qui reviendront chez Hal...) veut se barrer de chez lui pour aller retrouver apparemment sa petite amie ; seulement voilà, les éléments et surtout les jeunes gens de son bled vont retarder notre Ned : un jeune couple peu jouasse qui est victime d'un accident de la route, une jeune fille malheureuse dans son couple (qui embrasse un Ned un rien désemparé), un barbu qui frappe notre Ned et au final, face au... [Lire la suite]
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17 avril 2020

The Cartographer's Girlfriend (1987) de Hal Hartley

Puisque les dernières productions du Hal nous déçoivent, remontons à la source ; ça tombe plutôt bien puisque deux de ses trois premiers courts-métrages jusque-là invisibles viennent de faire surface. Alors, oui, bon, il ne faut pas s'attendre, dans ces œuvres de jeunesse, à trouver encore tout ce qui fit le charme si piquant des grandes années (89-92 : oui, c'est du concentré...) ; mais au moins, on peut s'attendre raisonnablement à retrouver un peu de fraîcheur... Il est question ici d'un cartographe, Bob, passionné pas son... [Lire la suite]
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24 mars 2020

My America (2014) de Hal Hartley

Certains réalisateurs tant aimés (naguère) profiteraient-ils de la crise pour ressusciter ? Le constat est là, évident, direct : non, faut pas rêver, Hal Hartley ne va pas tout d'un coup retrouver l'inspiration, vous croyez quoi ? Il nous propose ici divers petits textes (sur l'Amérique donc) joués par différents acteurs dans leur cuisine (que l'on vient apparemment de déménager). Un procédé a minima comme pour mieux faire ressortir le texte, le jeu - donc. L'échec est cuisant. Si deux black rappeurs (le 2ème épisode)... [Lire la suite]
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16 octobre 2018

The Book of Life (1998) de Hal Hartley

1998 sonne peut-être le glas de ce bon Hal (d'autres diront qu'il est mort comme cinéaste avant même d'avoir commencé - médisez, va) qui après l'ultime œuvre d'un peu de tenue, Henry Fool, sombrera peu à peu. On est donc ici à la veille de l'An 2000 (un moyen métrage d'une heure qui fit partie d'une commande pour la télé (Arte, sur le thème l'An 2000 vu par...)) et ce bon fils de Dieu (Martin Donovan, énervé) revient sur terre au côté de Magdalena (P. J. Harvey, la seule bonne nouvelle de la chose ? Même pas car sa chanson a capella... [Lire la suite]
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14 octobre 2015

Ned Rifle (2015) de Hal Hartley

Hal Hartley est de retour pour mettre un point final à sa trilogie entamée avec Henry Fool et Fay Grim. Doit-on en rire ou en pleurer ? Je sais que je suis l'un des derniers des Mohicans à suivre encore le Hal, mais je dois bien reconnaître que c'est avec peine... Où sont passés la fantaisie du gars (encore quelques reliques d'humour dans les dialogues mais plus de quoi pouffer qu'autre chose), son "romantisme", sa pertinence ? De l'humour à froid, il ne reste que le froid, de sa capacité à décrire les élans du coeur ne reste qu'une... [Lire la suite]
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04 février 2014

Courts métrages (2008-2009) de Hal Hartley

A / Muse (2009) Une aspirante actrice (Christina Flick, grande gigue ultra fine) part à la recherché d’un cinéaste américain génial (cela exclut Hal) qui aurait pris ses quartiers à Berlin. Elle le traque au théâtre, au resto où il a ses habitudes, en vain (je sens que déjà vous êtes accroc). Apparemment, il est reparti outre-Atlantique.  Elle décide donc de lui écrire une bafouille (ça prend bien la moitié du court, soit cinq minutes) auquel il va laconiquement répondre : désormais, notre génial cinéaste, bluffé par le... [Lire la suite]
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12 septembre 2012

Meanwhile (2011) de Hal Hartley

Hal Hartley n’est pas mort. Dommage, diront certaines mauvaises langues dont je ne suis pas. Même s’il est vrai que scénaristiquement il a du plomb dans l’aile. Meanwhile commence pourtant de la plus belle des manières avec deux donzelles à couper le souffle, l’une se penchant quasiment nue sur la rampe d’un escalier, l’autre se demandant, sur le pont de Brooklyn, si elle doit sauter ou non. Des plans d’une grande propreté et d’une parfaite luminosité qui mettent de bonne humeur… on aura tout de même par la suite méchamment... [Lire la suite]
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23 décembre 2010

Iris (2004) de Hal Hartley

Alors que j'ai vu en exclusivité MONDIALE, le premier film de Martin Donovan (désolé, j'ai po le droit d'en parler, j'ai un pistolet sur la tempe... J'en reparlerai si jamais le film sort un jour...), penchons-nous trente secondes sur ce court du père Hal, son mentor : les sublimes Parker Posey et Sabrina Lloyd sont dans un appartement, c'est, dixit Hal (merci vieux), une réflexion sur "the worries of ownership versus the worries of being un-invested", bien, on lui fait confiance ; apparemment, cela demande certains... [Lire la suite]
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