
Eric Guirado voudrait bien être Claude Chabrol, jongler avec l'acidité et la violence en pointant le fossé social, et en renvoyant dos à dos bourgeoisie et prolétariat ; il voudrait bien réaliser sa Cérémonie à lui, en plus contemporain, en plus mode aussi (de nos jours, il faut adapter des faits divers récents pour en être). Malheureusement, Guirado passe nettement à côté de son modèle : il nous pond une pochade caricaturale sur la lutte des classes, qui manque sévèrement et de trouble et d'humour et même d'intelligence. Pour lui,...
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