
Le challenge était élevé pour Jonathan Glazer, son film précédent (il y a dix ans !), Birth, ayant durablement marqué mon esprit et mes mirettes. Eh ben c'est gagné : Under the Skin surenchérit dans l'expérimentation, dans l'audace, dans l'originalité, et confirme la puissance visuelle de son auteur, qui va fouiller vers quelques grands aînés (Kubrick, Lynch, Cronenberg, mais aussi Tarkovski ou Cocteau) tout en gardant une personnalité extraordinaire. On assiste à ce film comme à une série de stimuli sensoriels, comme une expérience...
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