
On ne peut pas reprocher au bon Giono de faire dans la Provence de carte postale avec ce film âpre et exigeant. A l'autre bout du spectre cinématographique que Marcel Pagnol (qui n'a jamais rien compris à Giono), notre gars, pour son seul film, parvient à imprimer notre rétine avec des paysages arides et vastes, montrant une Provence secrète et ignorée très proche de ses romans : collines désertes, vastes plateaux rappelant la mer (le film semble être une illustration concrète de Pour saluer Melville), vagues maisons spartiates...
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