20 février 2021

Au Pan coupé (1968) de Guy Gilles

A l'heure où l'on enterre l'une des grandes figures de la Nouvelle Vague, il est bon d'exhumer l'un de ces seconds couteaux de l'ombre. Dois-je l'avouer ? Allez, je l'avoue, je n'avais vu jusqu'alors aucun film du gars Guy Gilles. Je commençai donc mon exploration avec Au Pan Coupé, et bien m'en a pris tant cette œuvre singulière a gardé encore toute sa saveur et sa fraîcheur. Dès le départ, on est cueilli par ces cadres... coupés, par ce montage heurté, par ces plans fixes qui font penser à un livre de photographie joliment... [Lire la suite]
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03 juin 2020

Le Jardin qui bascule (1975) de Guy Gilles

Il nous fallait bien nous fendre d'un petit hommage à Bedos, tout de même, même si sa carrière cinématographique est celle d'un nain de jardin par rapport à Piccoli. L'occasion de nous replonger dans l'œuvre définitivement "hors des sentiers battus" de ce Guy Gilles. Il est ici question d'un tueur, commissionné, un jeune gars qui n'est pas allé chez le coiffeur depuis le début des années 70, qui descend froidement ses proies. Après avoir fait son affaire à Jean-Marie Proslier (on ne peut lui donner tort), il doit flinguer Delphine... [Lire la suite]
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13 février 2016

L'Amour à la Mer (1962) de Guy Gilles

Pourquoi Guy Gilles est un des cinéastes oubliés de la Nouvelle Vague ? Il y a, comme chez Truffaut, le même désir de filmer Paris, il y a comme chez Godard, ce même goût pour filmer deux jeunes amants allongés amoureusement dans un lit, il y a, comme chez Demy, cette même approche un peu tristoune des villes de province de bord de mer (Brest auquel Saint-Nazaire n'a rien à envier en ce temps-là...), cette même volonté de filmer des chanteuses de cabaret, cette même histoire d'amour sur fond de guerre d'Algérie. Il y a en plus,... [Lire la suite]
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