
Comment s'étonner d'assister à un film aussi stylisé quand le réalisateur est lui même styliste ? De la tache d'encre, laissée à la commissure des lèvres par un stylo qui fuit, aux mini péristyles se trouvant dans la cage d'un scorpion répondant au doux nom de Ben-Hur, on sent bien à quel point Ford tend à vouloir maîtriser chaque plan, chaque détail, chaque accessoire. Le soin extrême apporté aux lumières, au couleurs qui s'estompent ou se "réchauffent" soudainement, la maniaquerie du personnage principal - le soin avec lequel il...
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