
Je ne sais pas ce que valaient les premiers films de Todd Field (pas grand chose, si j'en crois mon camarade), mais ce retour se fait par la très grande porte. Voilà longtemps que je n'avais pas vu deux fois de suite un film au cinéma : Tár est si beau, si complexe, et un tel coup au plexus à sa première vision, qu'il fallait bien y retourner pour en admirer en plus toute l'intelligence. C'est du cinéma très maîtrisé, qui peut faire penser dans sa tenue très radicale et son cérébralisme froid à P.T. Anderson ou à Kubrick. Mais ce...
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