
Un premier film plutôt mignon et tonique pour peu qu'on ait la tête à voir une toute petite chose. Donzelli est de l'école de Mouret, par exemple, dans le sens où elle joue sur le marivaudage gentillet avec un ton de comédie légère et doucement amateure. On voit bien, pourtant, qu'il y a une certaine gravité dans le ton, et que Donzelli flirte doucement avec le spectre de la dépression, de la grisaille de la vie. Elle interprète (avec conviction et originalité) Félicie, jeune Parisienne d'aujourd'hui que son petit ami quitte dès les...
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