
Du vieux polar pluvieux dont on fait les romans noirs, moi je vous le dis : Dong Yue, pour son premier film, réussit brillamment son entrée chez les polardeux déprimés, et, ne seraient quelques vélléités de jouer aux artistes conceptuels sur la fin, on serait prêt à admirer même son grand classicisme. Le film est complètement dans la veine de ces intrigues retorses que nous ont servies Bong Joon-Ho ou Na Hong-Jin ces dernières années ; on peut même trouver qu'il en est une copie. Mais la copie est brillante, et on suit ce machin...
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