
Il faut croire que le cinéma peut constituer une excellente thérapie, en tout cas pour celui qui le fabrique. Petra Costa est hantée par un mal profond, et décide donc de sortir sa caméra (et sa table de montage, élément essentiel de son film) pour exorciser sa peine. Elena fait partie de ces films douloureux qui, comme ceux de Caouette ou plus récemment de Caravaca, sont faits par nécessité, pour arriver à faire le deuil, pour expulser un mal-être insupportable. Le film y gagne indéniablement en intensité, en fièvre, en urgence, en...
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