08 juin 2022

Pain, Amour et Jalousie (Pane, amore e gelosia) de Luigi Comencini - 1954

Pas qu'on attendait particulièrement fébrilement cette suite à Pain, Amour et Fantaisie, mais tout de même : cette série idiote et décomplexée semble idéale pour meubler une soirée de chaleur estivale sans prétention. Pain, Amour et Jalousie ne va pas plus loin que son prédécesseur, je dirais même qu'il va moins loin. Se situant dans sa suite directe, il reprend les mêmes quatre personnages principaux, les secoue gentiment et relance les cartes des jeux de l'amour et du hasard, le tout sur l'habituel arrière-plan de petit village... [Lire la suite]
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15 février 2022

Pain, Amour et Fantaisie (Pane, amore e fantasia) de Luigi Comencini - 1953

Il faut bien un peu de légèreté en cette chienne de vie, et je vous promets que j'en ai : Pain, Amour et Fantaisie est un modèle de sucrerie sans aucune conséquence, creux et sans aucune gravité. Et pour cette fois, ce ne sera pas un défaut : on passe 1h30 en plein soleil, à contempler sans façon la poitr le sourire de Gina Lollobrigida et à rigoler devant les mines de Vittorio de Sica, le tout dans un de ces villages de cartes postale que sait proposer l'Italie rurale. Le film sent littéralement l'olive et la cabrette, on entend... [Lire la suite]
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11 septembre 2020

Le Commissaire (Il Commissario) de Luigi Comencini - 1962

Bien curieux mélange, qui ne prend parfois qu'à moitié, dans ce petit film de Comencini, assez subtil dans sa critique sociale et assez craquant dans ses petites pointes de comédie. Un charme indéniable vient de la chose, par son attachement à une véracité sociale et urbaine précise, par la beauté de son personnage et de son acteur, et par le discours très noble qu'il véhicule au bout du compte : entre les honneurs et la pureté, mieux vaut peut-être choisir la pureté. C'est une histoire ultra-simple que Luigi nous conte ici : un... [Lire la suite]
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25 juillet 2020

La Valise des Songes (La valigia dei sogni) (1953) de Luigi Comencini

Voilà un film de cinéaste tout à la gloire du cinéma, mais pas n'importe lequel madame, puisqu'il s'agit du cinéma italien muet des années 10 ! Par l'intermédiaire de son personnage principal tout chafouin et passionné, Umberto Melnati as Ettore Omeri, Comencini nous raconte l'histoire d'un homme qui a passé sa vie à tenter de sauver le cinéma des temps anciens, un genre d'Henri Langlois transalpin. Ettore est un rat de cinéma, récupérant toutes les bobines mises au rebut, tentant de récupérer des bouts de films promis à la... [Lire la suite]
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18 juillet 2019

L'Argent de la Vieille (Lo scopone scientifico) (1972) de Luigi Comencini

Il y a les fameuses comédies "douces amères", souvent un peu rances, et puis les comédies aïoli piments rouges de ce bon Comencini. Encore une fois, on oscille entre de bons vieux morceaux de comédie à l'italienne (ce n'est jamais deux ou trois personnes secondaires, c'est tout un village qu'il faut mettre en scène) et cette tristesse noire, celle qui fusille tout du long notre existence avec l'éternel duo : argent / amour - lequel des deux fait plus le bonheur... pour une femme italienne (tout sexisme mis à part, cela s'entend). On... [Lire la suite]
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17 juillet 2019

La grande Pagaille (Tutti a casa) (1960) de Luigi Comencini

Voilà une oeuvre (de guerre) qui démontre une nouvelle fois tout le génie d'Alberto Sordi de nous faire passer en un clin d'œil de la comédie à la tragi-comédie puis à la tragédie (en deux clins d'œil si vous voulez chipoter). Comencini met magistralement en scène la traversée d'un soldat d'une l'Italie aux abois alors que l'Armistice avec les alliés vient tout juste d'être signé : l'armée italienne ne collabore plus avec les Allemands mais en devient la cible... Notre pauvre Alberto apprend la nouvelle à ses dépens (il se fait... [Lire la suite]
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17 juillet 2019

Un vrai Crime d'Amour (Delitto d'amore) (1974) de Luigi Comencini

Putain mais où est passé la gauche ? Les années 70, ah madame, on savait encore ce que c'était que le romantisme, on savait encore intelligemment tailler des jupes à hauteur de genou, on savait pleurer sa mère devant le poids de la famille, le capitalisme primaire, la dureté du monde... Delitto d'amore vous laisse tant pantois, tant l'amour est simple (une déclaration d'amour dans les water belle comme le jour), tant l'existence est chienne (l'expression "se tuer au travail" n'était alors point chose vaine). C'est l'histoire... [Lire la suite]
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13 avril 2011

L'Incompris (Incompreso) (1967) de Luigi Comencini

Ah voilà des films comme on n'en fait plus (allons, allons, par de jeanpierrepernautisation des esprits...), tout en émotion et en pudeur, à l'image de cette petite larme qui reste collée au coin de l’œil de notre jeune héros. C'est une histoire déchirante que nous propose Comencini (qui s'ouvre par la mort de la mère et se clôt par un accident tragique) mais dont l'aspect mélodramatique est loin de noyer et d'étouffer, sous des couches de pathos, sa petite musique interne précieuse : il est autant question de mettre en scène les... [Lire la suite]
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