15 janvier 2020

Au-delà des Grilles (Le Mura di Malapaga) (1949) de René Clément

On ne le laisse pas tomber notre gars Clément même s'il nous sert des romances un peu tièdes. Arf, plaisir tout de même de découvrir Gênes en ruines et Gabin au diapason - pas rasé, dépité, sortant tout droit d'un féminicide (bah elle avait 22 ans, elle voulait partir avec un type de son âge, j'ai serré... Ouais, ça n'excuse rien, hein, on est d'accord ?). Jean, en fuite donc, parvient à s'extraire d'un bateau dans ce port de Gênes avec un objectif : se faire soigner sa molaire - on sent la tension dès le départ. Gabin met des... [Lire la suite]
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16 octobre 2018

Gervaise (1956) de René Clément

L'Assommoir m'avait assommé quand j'étais en seconde et je dois reconnaître n’avoir jamais osé me replonger dans ce bouquin de Zola (pas lu tous les Rougon-Macquart mais la série a quand même pris du plomb dans l'aile depuis). J'allais donc un peu à reculons au visionnage de cette adaptation de Clément craignant un certain misérabilisme facile (un a priori tout autant facile). J'avais tort car le René s'en sort avec certains honneurs dans cette adaptation de deux heures jamais plombante. Entre le combat féminin en ouverture entre... [Lire la suite]
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17 janvier 2016

Le Château de Verre (1950) de René Clément

"-A quoi ça sert que vous soyez venue ?...- Rémy !- A quoi ça sert que je m'appelle Rémy..." J'aime beaucoup René Clément. Mais il ne faut tout de même pas pousser. Cette histoire d'amour impossible mais tout de même un peu possible entre Michèle t'as de beaux yeux tu sais Morgan et Jean le roi du Marais est aussi fadasse et cucul que les pires Marcel Carné (Bon, ça c'est fait). Elle est mariée à Jean Servais (un type plus hiératique qu'un menhir, enjoy), il vivote de femme en femme en revenant toujours dans les bras de sa... [Lire la suite]
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09 avril 2011

Jeux interdits (1952) de René Clément

  Rah j'ai beau à chaque fois serrer des dents, la chtite Paulette (Brigitte Fossey, son premier et son meilleur rôle...) parvient toujours à m'extraire une larme en début et en fin. La façon dont elle balance ses "il est mort" et "elle est morte" assécherait un puits émotif et je ne vous parle même pas du chien (le lancer de chien mort dans la rivière... affreux) que la pauvrette se met à suivre au fil de l'eau... Heureusement Clément parvient à éviter tout véritable pathos dégoulinant grâce au jeu ultra spontané de notre... [Lire la suite]
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11 octobre 2010

Les Maudits (1947) de René Clément

Clément, cinéaste maudit d'une Nouvelle Vague peu clémente, garde toutes mes faveurs, et ce n'est point ces Maudits, photographié par l'irremplaçable Henri Alekan, qui viendront me faire changer d'avis. Un huis-clos en sous-marin, rien de bien original me direz-vous, sauf qu'à l'intérieur se retrouve une poignée d'individus peu recommandables s'affrontant bec et ongle : alors que l'on se retrouve dans les dernières journées de la guerre, cette équipée sauvage composée d'Allemands du cru et de collabos à la petite semaine est en... [Lire la suite]
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28 septembre 2007

Plein Soleil (1960) de René Clément

Si la photo (noir et blanc) des Félins est sublime, celle (couleur) de Plein Soleil est éblouissante. De quoi faire un petit hommage au passage à Henri Decaë et à cette grande école française aussi riche en directeurs de photo de talent. La musique est signée Nino Rota ce qui ne gâche rien et les regards bleu laser de Delon et vert laser de Laforêt font le reste. Les aventures de Tom Ripley... tout est déjà dit dans le nom, puisque Ripley (Delon, d'une beauté divine, avouons-le) ne va jamais chercher qu'à rejouer la vie de son... [Lire la suite]
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12 mai 2007

Les Félins (1964) de René Clément

Le plus beau noir-et-blanc du cinéma français, signé Henri Decae, disions-nous hier soir ami Bast*en? C'est fort possible tant les contrastes sont sublimes dans ce film (un noir super noir, un blanc étincelant sous les lumières de la Riviera). Ajoutez à cela une musique de Lalo Schifrin toujours vibrante au moindre frissonnement, des acteurs en état de grâce - Delon, Jane Fonda, Lola Albright confondant de naturel... et d'une beauté qui ne gâche rien -, un scénario à "double-fond", en un mot un des plus grands polars... [Lire la suite]
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