
Si on peut aimer L'Illusionniste, ce n'est pas pour les raisons qu'on attend. Sur le papier, comme c'est un scénario de Tati, on se dit que ça sera au moins ça de pris, et que ça mérite le détour pour cette raison. On est prêt à se fader la terne esthétique de Sylvain Chomet à l’œuvre dans le poussiéreux Les Triplettes de Belleville, et on y va confiant. Eh ben tout faux : autant la mise en scène surprend dans ses hommages au maître et dans sa finesse, autant le scénario déçoit. C'est donc dans une humeur mi-figue mi-raisin que vous...
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