
Si on en croit les sorties récentes, le cinéma grec se tient bien soigneusement en marge des ambiances méditerranéennes de ses voisins. On est loin du cinéma exubérant et chaleureux d'Italie, d'Espagne ou d'Afrique du Nord, mais plutôt dans des ambiances flirtant avec la froideur des pays nordiques, la crise étant peut-être une façon d'expliquer la chose. En tout cas, Miss Violence cultive une distance clinique qui lui confère un aspect absolument glacial, un peu comme si Haneke était venu visiter l'Acropole. Le maître autrichien...
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