24 juin 2020

Douce (1943) de Claude Autant-Lara

Ah oui, ce ne fut pas toujours évident, en bon truffaldien que je suis, de me lancer dans cette petite rétro autant-laresque concernant ses films tournés pendant la guerre. Des films qui sentent autant le studio que la naphtaline avec pour grammaire principale le champ-contre-champ. Sur le fond, cela sent également un peu le rance avec cette fille de bonne famille (Odette Joyeux est Douce) qui veut se faire la malle avec le palefrenier (le sombre Roger Pigaut) et cette petite institutrice (la divine Madeleine Robinson) qui se voit... [Lire la suite]
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15 novembre 2019

Le Mariage de Chiffon (1942) de Claude Autant-Lara

Aaaah il faut trouver l'Odette joyeuse pour tenir le coup tout du long et tenter de trouver un peu de sang dans ce carcan autant-en-emporte-pas-le-vent-laraesque. Une histoire, ma foi, bien banale, déjà, au départ, celle d'un colonel entre deux âges qui s'éprend de la jeune Odette - 25 ans d'écart, une paille. Ils se tournent autour, ne se déplaisent point (il est bon bougre, elle est naïve et fraîche), seulement voilà, ce bon colonel (Dédé Luguet) voit bien que les yeux d'Odette ne brillent que pour son oncle 'par alliance", un... [Lire la suite]
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29 avril 2019

Lettres d'Amour (1942) de Claude Autant-Lara

Certains n'aiment pas Autant-Lara sans le connaître. Peut-on vraiment leur donner tort ? Franchement, on veut bien tenter le vieux Claude mais ces Lettres d'amour sont quand même diablement insipides. Même si le scénario n'est pas forcément ce qui importe le plus, il y a ici des cheveux tellement tirés qu'on grimace quasiment à chaque séquence... Une jeune femme (Odette Joyeux, youplaboum) qui sert de prête-nom pour des lettres d’amour ; un substitut du procureur (François Perrier faisant dangereusement penser à Christian... [Lire la suite]
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28 mars 2018

Sylvie et le Fantôme (1946) de Claude Autant-Lara

"Si les morts n'étaient pas plus intelligents que les vivants, à quoi servirait-il d'être mort ?" Jean Aurenche coupant l'herbe sous le pied au grand philosophe Paulo Coelho. Du cinéma de papa au cinéma de papy il n'y a qu'un "pa" : petit retour sur l'ennemi Claude Autant-Laura pour un film de gentils fantômes pour gentils enfants (ma fille a tenu 8 minutes, elle a le nez creux). Quel plaisir de retrouver Odette Joyeux coiffée comme Dick Rivers et portant une collerette en forme d'aileron de Formule 1. Oh non, elle n'a rien... [Lire la suite]
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14 juillet 2011

Le Diable au Corps (1947) de Claude Autant-Lara

Ah enfin un chef-d’œuvre d'Autant-Lara sur Shangols. Je plaisante, je suis sous opium. Comme disait grosso modo l'ami Julien, pour savoir qui sont ses amis, il faut connaître ses ennemis... Difficile, après s'être tapé cette bouse moralisatrice, de ne pas à la fois louer les attaques acides de la Nouvelle Vague envers une partie de ses aînés et de ne pas rendre grâce à Dieu de ce que ces jeunes cinéastes passionnés ont apporté au cinéma français. On pourrait dire beaucoup de choses affreuses sur cette version d'Autant-Lara (musique... [Lire la suite]
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