
Imaginez ma joie de découvrir qu'une cinéaste que j'adore (Véronique Aubouy) réalisa un jour un film d'après un auteur que j'adore (Edouard Levé). Deux grandes âmes, deux inventeurs débridés, deux expérimentateurs audacieux pour tenter de mettre en image un texte assez conceptuel du sieur, Autoportrait, tentative de définition de lui-même par le détail, par la liste, par le folle multiplicité d'informations graves ou complètement anodines concernant sa personne. Sur le modèle du Je me souviens de Pérec, Levé s'y livrait à un...
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