
On ne peut pas dire que Araki y aille de main morte quand il s'agit de faire du style. Nowhere est une énorme patisserie colorée et bruyante, le genre de film qui pourrait gaver en moins de deux, et qui a bien failli le faire avec moi. Dans les premières minutes, on est agacé par ce "sur-style", par cette façon trop voyante de se mettre en avant, d'évacuer les personnages et la trame au second plan pour briller : un montage hyper-saccadé et parfois maladroit, un aspect "trop produit" de chaque élément (sons, voix,...
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