
Voilà le genre de films indiscutables, auxquels on ne peut absolument rien reprocher, sauf peut-être de manquer un peu de cojones. Pour un premier film, c'est même remarquable de parvenir à une telle pudeur de sentiments, à une telle dentelle dans le regard. Amaouche marche sur les petits chemins modestes de la chronique sociale, avec ce que ça comporte de personnages attachants, de portraits doux-amers, de quotidien finement tracé, et réussit un vrai film d'atmosphère : petit village ouvrier abandonné à lui-même, avec son petit...
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