Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Shangols
REALISATEURS
GODARD Jean-Luc 1 2
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
7 mars 2023

Les Aventures du Baron de Munchausen (The Adventures of Baron Munchausen) (1988) de Terry Gilliam

vlcsnap-2023-03-07-17h29m10s583

Ah il fallait bien que je trouve l'excuse d'un mercredi après-midi "divertimento" avec ma fille (ah oui on est mardi... mais bon, c'est la grève...) pour me retaper ce Baron version Gilliam. Certes, il n'y a rien de honteux dans cette petite féérie aventuresque qui met à l'écran tout le pognon qu'il a coûté. Gilliam a son univers en tête et se donne indéniablement les moyens pour en jeter plein les yeux avec ce théâtre à l'ancienne, cette montgolfière en sous-vêtements féminins, cette ville de carton-pâte ou ce paysage lunaire, ce monde volcanique, cet intérieur de poisson géant ou encore ce final tonitruant pour mettre les Turcs à mal. C'est du divertissement de qualité pour enfants (avec tout de même au passage un très beau personnage cauchemardesque de la Mort du meilleur effet), qui pourrait éventuellement permettre aux adultes de ne pas trop ronfler lors de la séance... Non, il n'a pas à rougir de la facture d'ensemble, peut-être parfois un peu du rythme, oui, et ce même s'il tente de se rattraper in extremis dans le dernier quart d'heure en lâchant enfin les chevaux niveau action et pétarade. Ce n'est pas médiocre, hein. C'est juste que les personnages (qui cabotinent ? ouarf, on est dans l'exagération, ça va) manquent cruellement de relief et de profondeur à l'image de ce Baron ou de ce personnage lunaire interprété par Robbin Williams qui ont plus des airs de personnages de BD que d'individus franchement charismatiques...

vlcsnap-2023-03-07-17h29m31s265

vlcsnap-2023-03-07-17h30m51s801

On pourrait juger éventuellement que j'ai la dent un peu dure au niveau des acteurs d'autant que cet armada de clowns (les quatre équipiers du Baron, super héros vieillissant) tente de se démener au maximum pour apporter un brin de fantaisie à la chose... Sans doute... Je serai prêt à faire des concessions dans ce domaine... Mais là où je n'en ferai point, mais alors point, c'est au niveau du délire, de la poilade, de l'humour brut... C'est franchement morne plaine à ce niveau-là et je n'ai pas changé d'un iota sur cette affaire en trente-cinq ans... Oui, il y a de la fantaisie, de la magie (mouais), de l'imagination, de la romance même avec cette Ema Thurman franchement divine... Mais niveau rire, c'est plat plat plat : les course d'Eric Idle ? oui à la limite, allez... Le personnage binaire et grotesque de Robbin Williams ? non, brrr... Le côté fort en gueule de Vulcain ? non plus... Au mieux, il y a oui de la truculence, un petit brin de folie ici ou là, mais rien pour vraiment me faire personnellement décoller et me tirer de cette vision un tantinet léthargique (ce fut dur, un moment, mais j'ai tenu)... Reste à revoir The Fisher King... J'ai bien peur d'être guère plus enthousiaste sur la question...

vlcsnap-2023-03-07-17h32m09s933

Commentaires
Derniers commentaires