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Shangols
REALISATEURS
GODARD Jean-Luc 1 2
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
2 octobre 2021

Ebirah contre Godzilla (Gojira, Ebirâ, Mosura : Nankai no daiketto) (1966) de Jun Fukuda

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En verra-t-on un jour le bout de cette saga Godzilla  ? J'avoue que, paradoxalement, j'y vais à petits pas, les scénarii, il faut le dire, devenant affreusement répétitifs. Ici, en plus, Godzilla n'est qu'un deuxième choix (!) puisque c'est King Kong qui devait avoir le premier rôle... Et problème de calendrier sûrement, de mise en pli peut-être, de drogue sans doute, King Kong a laissé ce rôle lui échapper... Il n'a pas dû le regretter longtemps... On change cette fois de réalisateur avec ce Fukuda (honnête artisan qui ne paraît pas vouloir y laisser son âme non plus) qui récupère les manettes de la franchise... On assiste à une sorte de mix entre le Club des Cinq (quatres types et une donzelle se retrouvent sur une île pour diverses raisons (l'un a fait un hold up, l'autre cherche son frère naufragé, la donzelle a échappé à ses ravisseurs et les deux restants ont été embarqués sur un yacht malgré eux après avoir fait un marathon de danse... passionnant tout cela) et un James Bond du pauvre avec une clique d'hommes en armes qui développent une centrale nucléaire sur ladite île... Fukuda, semble-t-il, aimerait presque se contenter de cette intrigue mais il lui faut, au moins dans la dernière demi-heure, produire du monstre... Il s'y pliera. Godzilla devra se battre contre un homard géant (sans ses pinces il s'en retourne au fond de l'océan les bras ballants), un condor géant (ça prend bien feu, les plumes) et tentera pour la énième fois de pécho Mothra, ce papillon géant qui lui filera un coup d'aile avant de se barrer avec les rescapés de l'île... Les monstrent se battent entre eux comme des chiffonniers mais paraissent à tout prendre assez sympatoches puisqu'ils broient surtout les méchants de l'histoire... Les combats entre eux (sous forme d'un tennis ballon entre Godzilla et le crabe notamment...) en paraissent d'autant plus ridicules et inutiles... Dans le rayon aussi des recettes qui finissent par être écoeurantes, on pourrait citer les deux jumelles de l'île de Mothra et le peuple chantant et priant pour que leur créature se réveille... Ils font partie du cahier des charges et ne sont qu'un copier-coller des deux ou trois films précédents... Malgré des couleurs chatoyantes (beau travail de rénovation, au moins), des décors en carton pâte rigolo et des mini-automates à mettre au compte des remarquables effets spéciaux artisanaux, on suit la chose sans grand intérêt, tout surpris de voir un des protagonistes lâcher sur la fin : les bombes nucléaires, soit on s'en sert sagement (c'est-à-dire ???) ou point !!!! Ah ? On s'attendait pas forcément à pareille réflexion venant d'un Nippon... Allez next épisode, dans quelques semaines...

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