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29 avril 2020

Breakfast Club (The Breakfast Club) (1985) de John Hughes

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Voici donc une comédie "culte" douce-amère des eighties signé John Hughes (que je découvre, ce me semble...). La grande réussite de la chose, s'il y en a une, est de montrer des ados couillons comme peuvent l'être des ados : en plein doute existentiel, se la pétant, voulant paraître, s'écrasant, pleurnichant le cas échéant, se la racontant, haïssant leur parent... Bref, des petits ados révoltés qui n'ont pas les moyens de l'être vraiment et qui ne sont pas non plus les plus à plaindre (même le fort-en-gueule dont le père a l'air d'être con comme un ballon ne semble crever la dalle). Alors oui, on peut trouver la chose, bien qu'un peu concon, relativement fidèle à ce qu'est un gamin issu de famille WASP à cette époque de sa vie avec différentes petites variations : le sportif, le premier de la classe, la bonnasse, la gothique et le branleur ; leur point commun : la pression, sauf pour le branleur (par définition), et des parents qui ne les comprennent pas trop-trop quand ils se donnent encore la peine... On fait un peu les cons (dare), on fume un pète (détente), puis ensuite attention séance confessions (truth)... Chacun finit par montrer "son vrai visage" au sens propre comme au figuré. De quoi tisser des liens (et des amourettes) entre ces cinq gamins qui se pensaient si différents (seulement dans l'allure, hein, finalement...). Voilà, on peut être bien luné et essayé de trouver un intérêt psycho-sociétale à la chose.

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Ou on peut, sans chercher à être condescendant, trouver la chose juste concon et s'ennuyer comme un rat mort devant ces pitreries grotesques et ces lamentations de chieurs. Ce fut mon cas, parvenant à venir à bout de la chose en trois temps (mais je suis perspicace), tentant jusqu'au bout de chercher une valeur, un détail comique réussi, à cette minuscule pantalonnade nostalgique aussi dure à avaler qu'un breakfast ricain (très complet, parfait pour les futurs obèses). Bref, not my cup of tea malgré toute ma bienveillance coutumière. Brrrr. Tiens, je vais me resservir un verre d'infusion de curcuma glacée pour chasser les mauvaises vibes.

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Commentaires
S
nom de zeus, quand je dis que je découvre c'est que je ne pense pas l'avoir vu avant, ciel. Mais, sinon, plutôt que de chercher la ptite bébête, vous en pens(i)ez quoi ?
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B
John Hugues, inconnu au bataillon ? On n'a pas fait la même guerre... Ferris Bueller's day off ? Un ticket pour deux ? Voilà de quoi alimenter le confinement en fous rires - ok il a aussi scénarisé la série des Home alone, nul n'est parfait.
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