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23 janvier 2020

Le Retour de Godzilla (Gojira no gyakushû) (1955) de Motoyoshi Oda

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On prend le même et on recommence. Sauf que cette fois-ci, au lieu de détruire Tokyo, notre monstre de l’orient va ravager une partie d'Osaka. L'intérêt principal de la série demeure bien sûr les effets spéciaux résolument fendards. Si on est tout émoustillé devant les petites maquettes de lance-missiles, de tanks ou de bateaux (avec ces hommes aux allures de mini-Légo à bord), on demeure quelque peu dubitatif devant ce pauvre Godzilla : en gros plan, la pupille vide (et collé avec de la Uhu), notre bête a l'air totalement pataude et niaise. De loin, lorsqu'elle combat avec le guest-star de cette deuxième mouture, l'anguirus (avec son tapis à picots sur le dos : le dinosaure paillasson fourbe, on l'appelait), on a l’impression d’avoir affaire à une sorte de chahutement entre deux garnements, à un combat de catch rigolo dont le ring est composé de bâtiments friables (qu'elles sont maladroites avec leur queue, ces deux bêtes)... Godzilla (le retour, et le numéro deux) fait ici de multiples apparitions : dans une île où on la découvre, à Osaka où elle est attirée par un incendie et où elle met sa race à l’anguirus et enfin dans cette île montagneuse et enneigée où elle va donner du fil à retordre à toute l'aviation nipponne. Godzilla est en colère, joue même à King-Kong dans la dernière partie (il arrive bon an mal an à chopper un ou deux avions mais surtout, grâce à son petit jet de toilette japonaise qu'il a au fond de la gorge, il met le feu à demi-douzaine d'entre eux) seulement finira une fois de plus par céder : son ennemi, cette fois-ci, c’est la glace, puisqu'il finira comme un cocktail, sous une montagne de glaçons. La menace, sera une nouvelle fois vaincue (Hiroshima, éloigne-toi), le Japon peut souffler.

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Et sinon ? Arf pas grand-chose à se mettre sous la dent. Un petit flirt entre un pilote d'avion et une standardiste qui ne sera pas poussé très loin, une amitié entre deux pilotes qui vire à la tragédie, deux scènes de joie avec nippons qui déconnent grave entre deux catastrophes (blagues hilarantes sur le mariage et beuverie entre potes aviateurs), et un petit ajout scénaristique (un peu de suspense…) qui aura son importance : des prisonniers s'évadent de prison ; ce sont eux, les cons, qui provoqueront l'incendie à Osaka et qui attireront l'attention de Godzilla alors même qu'il s'en éloignait. Et oui, tout acte hors-la-loi se paye cash… Heureusement la morale sera sauve car nos bandits un peu bras-cassés (ils courent comme des pieds-nickelés tentant à la fois d'échapper à la police et à Godzilla) trouveront tous une mort sordide. Sorti de là, faut avouer que c'est bien maigre. Le pire, c'est que certaines images des épisodes suivants n'annoncent rien de bon quant à l'animation des monstres (notre marotte)... On ira tout de même au charbon en tentant d'affronter Godzilla jusqu'au bout de cette série - quitte à rire devant ce monstre qui n'effraie, au vu de sa mâchoire explosée, que les dentistes.

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Commentaires
T
Vous avez vraiment l'intention de vous taper toute la série ? Respect. <br /> <br /> J'ai essayé d'en enchaîner quelques-uns par le passé, aussi je vous souhaite bon courage. Je crois bien avoir vu King Kong contre Godzilla (le prochain sur votre liste non ? il me semble que le lézard est congelé au début de celui-là, ça pourrait coller), Godzilla 84, Godzilla contre Space Godzilla, Godzilla 2000, Godzilla Final Wars. C'était invariablement naze et je n'en ai pas de souvenir autre que le rugissement de la bête (mais bon si on se base là-dessus j'ai peut-être vu les 60 films de la série sans m'en rendre compte). Le Shin Godzilla de l'après Fukushima vaut par contre (vraiment) le détour, au même titre le Godzilla originel. J'ai toujours eu un brin d'affection pour ce monstre en carton, et de pitié pour le gars dans le costume.
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