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9 janvier 2020

Booksmart (2019) de Olivia Wilde

vlcsnap-2020-01-10-12h10m49s729

Allez, un peu d'allégresse et de facilité, cédons une fois par an (pas plus, après c'est du vice) aux sirènes du film de highschool ricain : une comédie, quoi, souvent un peu sotte, parfois bon enfant et avec, ici, un discours sur le cul sans trop d'ambages. Est-ce qu'on rit sinon ? Euh, moins souvent qu'à son tour mais on arrive déjà à aller au bout de la chose sans pleurer - c'est déjà pas mal dans ce genre d'exercice. Soit donc deux gonzesses, amies pour la vie, qui, à la veille de la remise des diplômes, se rendent compte qu'elles n'ont guère profité de la life... aucune fiesta, aucune relation sexuelle, bref le marasme - et si ce soir ? Allez, hop, on enfile sa tenue la moins moche, on prend l'air coquin et c'est parti pour une folle virée... On croisera des profs (trop cool), des allumés (très lourds et jamais funny), des « fantasmes » sur pattes (ah ben non finalement faut pas non plus trop rêver pour nos deux gonzesses - la lesbienne ne trouve pas chaussure à son pied (au moins dans un premier temps), l'enveloppée non plus (mais faut s'accrocher, hein)) ; alcool (guère), drogue (guère), sexe (guère), poilade (mouais), c'est une soirée certes agitée pour nos deux donzelles prêtes à tout lâcher mais qui ne sent pas non plus la folie douce ; elles finissent même par s'engueuler, nos deux ados tardives, mais ne vous faites pas de mouron, tout finira dans la joie et même par un regain de popularité pour nos deux premières de la classe enfin célébrées par leurs camarades - ouf, la marginalisation, c'est mal. Bon. On grince pas mal les dents (surtout au début, certaines séquences (le metteur en scène espagnol, au secours) frôlant la nullité) mais on essaie de tenir le coup en s'accrochant à l'abattage de nos deux donzelles qui donnent franchement tout ce qu'elles peuvent pour nous tirer un sourire - il faudra que l'enrobée fasse un max de grimaces, quand même, pour nous décoincer un rictus. Le ton et l'atmosphère sont tout de même toujours aussi couillons et régressifs  ;  Wilde tente bien de s'aventurer un petit poil sur le terrain de la sexualité (c'est un effort - au moins verbalement) mais cela ne va franchement pas péter bien haut. Pour un samedi soir, et encore, avec une pizza noyée de pili-pili.

vlcsnap-2020-01-10-12h11m23s850

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