Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Shangols
REALISATEURS
GODARD Jean-Luc 1 2
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
7 octobre 2019

Raffles, Gentleman Cambrioleur (Raffles) (1930) de George Fitzmaurice & Harry d'Abbadie d'Arrast

vlcsnap-2019-10-07-18h59m52s632

Eh oui, il fut un temps où on savait cambrioler avec classe - cela faisait des films joliment calibré à défaut de vraiment faire frémir. Ronald Coleman est l'homme parfait : il joue au cricket, offre aux femmes des bijoux volés, donne du pognon à ses potes dans le besoin avec le recel de ses vols ; alors oui, il est un peu entourloupeur sur les bords, il le sait - il a d'ailleurs prévu de se ranger des voitures depuis qu'il a décidé de se marier avec la sculpturale Kay Francis, une belle oie très racée comme on dit chez nous... Seulement voilà, il tente le dernier coup qui risque de lui être fatal - d'autant qu'il y a sur ses traces un inspecteur de Scotland Yard pas très finaud mais pas non plus complétement couillon.

vlcsnap-2019-10-07-19h00m20s013

vlcsnap-2019-10-07-19h00m34s258

La copie est belle, les tenues féminines sont mirifiques, le sourire de Kay étincelant et notre gentleman décidément très prévenant - envers les jeunes femmes comme envers les vioques. Il vole généralement avec délicatesse et sans une trace seulement voilà, il est gêné sur son dernier coup par un pool de cambrioleurs amateurs qui tentent de lui ravir le butin qu'il avait en point de mire... Il tente de les manipuler (il dérobe le voleurs en lui promettant de le laisser s'échapper) mais son petit traquenard se retourne contre lui : le voleur, pris par la police l'accuse publiquement, ce qui met la puce à l'oreille à l'inspecteur (con comme un flic mais faut pas pousser non plus)... Notre gentleman prévoit de tout quitter (adieu richesse, amour et gloire) mais la chtite Kay (qui a rapidement tout pipé des antécédents de son amoureux) n'est pas du genre à lâcher son homme... Rah, que dire sinon que c'est carré, sans surprise, facile... La passion entre nos tourtereaux manque de sensualité, Raffles se joue des flics avec une facilité d'enfant et j'allais dire seule la toute fin (Londres dans le brouillard (même en studio ricain), cela reste ma grande faiblesse) mérite finalement un peu son pesant de cacahuète. Sobre, semi efficace, propre - mais à l'image de ce gentleman un brin opportuniste, tout juste honnête pour sortir vraiment du lot en ce début des thirties.

vlcsnap-2019-10-07-19h00m59s415

Commentaires
Derniers commentaires