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25 septembre 2019

Szindbád (1971) de Zoltán Huszárik

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Parfois on tente des trucs hongrois, comme ça, pour changer un peu, et on tombe sur des trucs assez jolis, genre comme une vieille carte postale, et surtout chiant comme la pluie (hongroise ou pas, pour le coup). Franchement, qu'est-ce qu'on en a à battre de ce pseudo-dom-juan et de ces réminiscences plus ennuyeuses qu'un jambon-beurre ? Huszárik, qui fait déjà à peine l'effort d’avoir un nom prononçable, tronçonne son film en lamelle pour mélanger passé, présent, présent, passé, passé ?, présent ?... et nous perd totalement dans ces échos qui sonnent creux. Notre Dom, comme tous les Dom, semble avoir passé sa vie à mentir et à ne pas franchement aimer les femmes avec lesquelles ils (...). A l'aube de sa mort, il revient chez celles qui, mais on ne sent pas plus de passion ou d'envie chez ce type, aux cheveux grisonnants, insipide à mourir... Les femmes se pâment, parfois, ou se sont pâmées et on se demande franchement pourquoi tant ce pseudo séducteur s'avère triste à mourir... On contemple quelques jolies petites rues de village, une allée d'arbre en automne avec force feuilles qui volent (c'est chiant mais c'est joli, plaît-il), une femme nue, là, allongée sur l'herbe, image qu'on en enlève au bout de trois secondes comme s'il fallait pas non plus qu'on y prenne goût, le reste étant composé de dialogues infinis entre notre Dom et les femmes, notre Dom et un serveur (auquel il a piqué la femme qui semble ensuite s'être suicidée, mais c'est pas si clair non plus... Beaucoup de femmes, mortes après l’avoir fréquenté, semblent avoir jalonné la vie de notre homme désormais vieux et repentant... Super, Robert !) ou un pote auquel il confie ses péchés (aussi bandants qu'un roseau penchant, les péchés)... On s'ennuie, on s'ennuie et on se demande bien, autre l'aspect croquignolet des couleurs et les quelques jolis mouvements de caméra ici ou là (Sandor Sara à la cinématographie, une pointure !) ce qui peut franchement faire frissonner dans cette histoire finalement par trop banale - l'amour, la mort et ça continue encore et encore mais dès le début putain qu'on s'endort... Bref, peut-être que la chose peut s'apprécier en buvant une camomille et avec une jeune femme hongroise qui s'endort sur votre épaule (quand je brode, c'est jamais bon signe). Peut-être… Mais sinon, brrr, boooring et moins profond qu'une flaque.

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