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29 avril 2019

Lettres d'Amour (1942) de Claude Autant-Lara

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Certains n'aiment pas Autant-Lara sans le connaître. Peut-on vraiment leur donner tort ? Franchement, on veut bien tenter le vieux Claude mais ces Lettres d'amour sont quand même diablement insipides. Même si le scénario n'est pas forcément ce qui importe le plus, il y a ici des cheveux tellement tirés qu'on grimace quasiment à chaque séquence... Une jeune femme (Odette Joyeux, youplaboum) qui sert de prête-nom pour des lettres d’amour ; un substitut du procureur (François Perrier faisant dangereusement penser à Christian Clavier...) qui est envoyé par le ministre de la justice pour draguer la femme du préfet alors que celle-ci était déjà sa maîtresse ; un substitut du procureur qui tombe lors d'un procès sur ses propres lettres écrites anonymement ; une Odette Joyeux ridiculisée par le François (malgré lui) qui tombe forcément amoureux d'elle ; une lutte intestinale ridicule, dans cette ville de province, entre "la Société" (les riches) et "la Boutique" qui devrait se régler via la capacité à danser « la quadrille des lanciers », nouvelle danse à la mode... Bref, que des ficelles grosses comme une matraque de CRS qu'on n'a de cesse de nous infliger jusqu'à l’évanouissement... Tout cet imbroglio scénaristique uniquement pour mettre en scène les amours contrariées de Joyeux et de Perrier : elle qui se dit incapable d'aimer, lui qui fait tout pour l'en dissuader, leur entente, leur dispute, leur réconciliation finale... ASSEZ... Odette est triste avec ses yeux comme des billes qui papillonnent, Perrier manque de peps et de tonicité et la préfète Simone Renant (pas mal, pas mal la Simone) est tellement fausse qu'on a hâte de voir disparaître l'ensemble de cette société. Carette, en maître de danse, à l’image de tous les gags du film, en fait des tonnes dans ses plaintes et ses couinements pour tenter d'être drôle, en vain... La quadrille final se fait, se défait et s'étire et l'on prie pour que le générique tombe subrepticement comme un lustre sur ce parterre de dames un peu trop bien habillées et souriantes vu l'époque (oups, désolé). Ah, je sens que j'aurais du mal à traverser les années 40 avec Autant-Lara... A suivre, toutefois...

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Commentaires
B
Je disais , la magnétique Joanna Kulig , elle a de l'avenir dans le métier ça fait pas un pli . Même dans le pensum sus-cité haché en clips de 30 à 45 secondes tu entrevois aisément le potentiel
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B
Sa i di solda ? Ou la ka tchimbé tou douss ? Ah Madinina sé an bel ti péyi boug mwen , siw té sav . T'as fait du google trad là ? Sinon ça se caille toujours les miches dans tes Grisons ?
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B
Je poursuis , Joanna Kulig de l'infect , l'infâme Cold War , perfect mix entre Lea Seydoux et Gena Rowlands
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B
On continue: Michael Pate et Jacques Brel.
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A
Hi hi ! Faut avouer que, sur la première cap's de notre illustre binôme sino-piscénois, le Françoison a quand même de sacrées allures de Jacquouille en devenir... d'ailleurs, les deux ont pile poil la même évolution physique au fil de leur carrière: gringalets à leurs twenties, ils ont progressivement gagné en matelassure, capitonnage et autre double-menton, avec une majestueuse bedaine en bonus pour le Clavecin. <br /> <br /> Ah, le bordeaux et les plats en sauce... z'auraient mieux fait de s'en tenir à la Per(r)ier.
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