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7 juillet 2018

Les Belles de Saint-Trinian (The Belles of St. Trinian's) (1954) de Frank Launder

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Alastair Sim, sous la direction de Frank Launder, reprend du service en tant que directeur d'établissement scolaire (purement féminin, cette fois-ci). Double service même car Sim se voit confier à la fois le rôle de la directrice (la perruque lui va comme un gant et vice versa) et celui de son frère, sombre magouilleur spécialisé dans la course de chevaux. Sim est toujours aussi excellent (rien d'excessif dans ce portrait de directrice qu'il interprète au cordeau), tirant des tronches pas possibles en tant que brother, fermant les yeux à loisir sur les excès des profs comme des élèves en tant que sister - c'est toujours un sacré bordel ces établissements anglais privés... Des profs très dilettantes, des élèves très coquines et des petits trafics en tout genre : en chimie, notamment, atelier de confection de gin que les gamines livrent ensuite par caisses pour le commercialiser...

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L'essentiel de l'histoire se concentre ici sur une vulgaire course de chevaux - le frère a parié gros sur son favori local, et la sœur joue tout ce qui lui reste en caisse sur le cheval d'un émir qui vient de confier sa fille à l'école. Tout le monde est de mèche avec cette sombre truanderie : les plus grandes, pro brother, kidnappent le fameux cheval arabe, avant que les plus chtites, pro-sister, s'en emparent pour le préserver jusqu'au jour de la course. Bon. C'est pas d'un intérêt extraordinaire, ce fil rouge, mais cela permet une nouvelle fois moult situations rocambolesques, autant dire du bon vieux n'importe quoi à l'anglaise… Bien aimé entre autres, outre le Sim qui excelle en mâle colérique comme en demoiselle outrée, les deux inspecteurs de l'éducation nationale (c'est bien les mêmes partout) qui, au lieu de faire un rapport carabiné sur l'établissement, ont préféré prendre leur quartier à l'école entre les nymphettes et les profs aux mœurs légères, l'équipe de choc (en mini short relativement seyant) de hockey sur gazon de Saint-Trinian qui défonce, littéralement, tout sur passage ou encore cette salle des profs totalement enfumée où chacun se livre à tout sauf à son taff. On retrouve en un mot l'esprit olé olé et déconnant de Cette sacré Jeunesse et cette nouvelle mouture s'avère absolument parfaite pour dire que mais oui mais oui l'école est finie - et que la prochaine rentrée s'annonce pas moins bordélique que la précédente. Plaisant, anglo-saxonnement parlant.

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