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10 avril 2018

The great K & A Train Robbery (1926) de Lewis Seiler

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Si vous ne connaissez pas Tom Mix, vous ne connaissez rien. Mix se la donne totalement dans cette --- déjà énième - version d'attaques de train si chères à l'ami Bastien. C'est lui (Tom, on s’entend) qui règle ici toutes les cascades : la descente en rappel entre les pitons du Colorado, les galopades à cheval avec son fidèle Tony the Horse (un cheval fidèle capable de sauts incroyables dans des bassins profonds comme mes soupirs), la baston où il t'en aligne douze d'un coup, ou encore les pirouettes sur un train lancé à pleine vitesse. C'est encore lui, avec son teint blanc comme le cul de la lune, qui embrasse à pleine bouche Dorothy Dwan et ses grands yeux de manga - la fille de son boss, il y a pas de petits profits. L'histoire est bateau comme une gondole : Mix, sous son masque de bandit, est en fait envoyé par le patron de la compagnie de train pour mettre la main sur les bandits ; en un rien de temps, il se rend compte que l'assistant pincé de son boss est un traître qui donne toutes les infos sur les transferts d'argent à une bande de voyous menée par un shérif (c'est pire qu'en Seine-Saint-Denis, la corruption, à l'époque). Tom Mix va se couper en quatre pour jouer son rôle en sous-main d'inspecteur, d'homme d'action et de serial lover (Tom est Mix parfait, en quelque sorte, d’autant je suis sûr qu'on lui avait jamais faite). A la fin, surprise, il triomphe sur tous les plans.

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C'est du cinoche à la Bébel (quand il parvenait à faire autre chose que sourire - oui, je suis dur ce soir) avec un type qui fonce droit devant lui, capable de prendre un train en marche à cheval, de choper la caisse au lasso et d'embrasser la belle sur la plateforme arrière du train avant de s'évanouir dans la nature. De l'action brute avec une petite pincée de romance au milieu, histoire de montrer qu'on n’est tout de même pas des bêtes. Le cheval saint-Bernard de Tom, Tony, semble être à cette époque aussi célèbre que son cavalier et livre quelques belles prouesses physiques notamment lorsqu'il faut courir le long d'un train sous un tunnel. Oui me direz-vous, l’histoire est un peu con comme un balai, toute à la gloire de cet héros si prompt, si bon, si blanc mais comme l'histoire dépote (bon train) et que le montage se révèle d'une efficacité redoutable, on passe un sympathique petit moment vintage. Un bon Mix, quoi (HHHii haaaaa).

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 Go old west, here

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