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15 janvier 2018

Lady Bird (2018) de Greta Gerwig

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Nous revoilà donc en début d'année où l'on teste généralement les différentes œuvres ricaines qui ont le plus de chance pour les Oscars et autres prix à la con. Nous jetâmes donc notre dévolu sur cette petite œuvre adolescente située au début des années 2000 (cela a toujours un côté sympathique le vintage, même si on ne voit pas franchement l'intérêt vue la teneur du scénario). Dès la première séquence, on peut tomber sous le charme de cette piquante rousse (les rousses sont toujours piquantes), qui, suite à une discussion houleuse avec sa mère, décide de se jeter de la bagnole lancée à bonne vitesse. Oui, les parents c'est chiant quand on est ado et cela vaut le coup parfois de se casser le bras ne serait-ce que pour le marquer le coup. Ensuite, c'est un peu toujours la même chose ; il s'agit de décrire les tourments, les envies, les petites folies d'une ado un poil original (elle est rousse mais on l'a déjà dit), autrement dit, en commençant par la famille : sa relation avec sa bonne pâte de père dépressif, les tensions avec une mère sur les nerfs, les rapports distendus avec son frère... vient ensuite, mes bonnes gens, le rayon amical et sexuel : la bonne grosse copine trop marrante que l'on quitte pour une bonasse friquée avant de revenir à la raison (la bonne grosse copine sera toujours la meilleure copine qu'on peut avoir puisqu'il ne serait question avec elle de quelconque compétition) ; le premier flirt avec un individu un peu féminin qui se révèle justement gay (c'était fendard en 2002 - maintenant on ose plus en rire : le jeune bi n'est plus source de comique, faute de goùt, donc) ; le second flirte avec un type aux cheveux longs qui se la pète et qu'on jette en même temps que le préservatif à peine usé. Du grand classique de la "comédie américaine adolescente" me direz-vous avec ici ou là ces petites réussites (quelques bonnes réparties bien envoyées : il est toujours bon de balancer deux ou trois bonnes one-line jokes originales) et ces éternels vautrages (on part sur le portrait d'une ado un brin "border line" (juste un brin, elle est...) et on termine sur une morale à la con, doucereuse comme pas possible (maman je t'aime et tu me manques trop et puis tiens j'ai comme soudain l’envie, c'est dimanche, d'aller à la messe, cela me rappelle trop mon enfance)... Bref, un dernier quart d'heure vraiment en trop (on suit les débuts de la chtite dans une fac "de l'est", elle, la gamine de Sacremento (Moulins avec le soleil) qui rêvait de sortir de son trou...) après une heure et quart un peu dispensable, certes... On aura au moins eu l'occasion de découvrir la pétillante Saoirse Ronan et de prendre des nouvelles de la comédie ricaine new generation (qui reste collée quinze ans en arrière, c'est un fait). Léger, léger.

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Commentaires
K
ce film est atroce, les dialogues sont faux, les acteurs ne sont que les récitants d'un catéchisme insupportable de vanité et de servilité domestique, sous joué sur-codé, surveillé par maman et le curé, ils sont d'accord avec eux berk . Gerwig n'est qu'une décoratrice de petit intérieur bourgeois.
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